Didier Rastel (1958- )
Didier Rastel est né à Nice en 1958 et c’est au contact du Crétacé de l’arrière-pays Niçois qu’il découvre, lors des promenades familiales, jeune adolescent, ses premiers fossiles.
Depuis bien petit « les leçons de choses » l’attirent et cette rencontre avec l’empreinte de l’histoire de la terre est son premier pas vers une passion dévorante.
C’est non seulement le fossile mais « l’ambiance » des sites fossilifères qui lui tiendront à la peau jusqu’à la trentaine. Il en parcourt de nombreux à travers la France et certains le marquent plus que d’autres. En particulier l’âpreté mais aussi la beauté de la mine à ciel ouvert de Graissessac, dans l’Hérault, haut-lieu de la paléobotanique du Carbonifère français.
Il y fera une découverte, un arthropode chélicérate nouveau pour la science qui sera élevé au rang de nouveau genre et de nouvelle espèce, décrite en 2016, et qui porte son nom : Aenigmatarbus rasteli.
Une autre de ses découvertes, des restes d’un reptile marin du secondaire dans une carrière abandonnée du Berry, est actuellement entre les mains d’une spécialiste au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.
Puis, il délaissera un temps la paléontologie pour se consacrer à ses deux autres centres d’intérêt, les araignées et les phasmes. Il participe ainsi à plusieurs inventaires faunistiques dont deux concernant les Phasmoptères, un à la Martinique en 1998 puis un sur l’ile de la Dominique en 2003 dans le cadre de l’activité scientifique de l’association ASPER (http://www.asper.org).Seront ainsi établies les premières listes des phasmes des Petites Antilles et leur clefs de détermination, avec la découverte de nouvelles espèces.
Ses activités professionnelles et familiales l’ont ensuite éloigné de ses passions et c’est une rencontre avec Bruno Vallois en 2015 qui le mettra à nouveau en selle sur la paléontologie. Au contact de cet amateur éclairé, son goût pour la paléobotanique ira croissant et depuis , ils prospectent ensembles sur le site Carbonifère de Vaulnaveys-le-Bas.
Son attirance pour les fossiles étant indissociable de celle pour l’activité scientifique (il est titulaire d’un doctorat d’état en médecine, spécialisé en médecine vasculaire, d’un master 2 de biologie cellulaire et contribue à de nombreuses communications et publications dans le domaine médical), il oriente rapidement son intérêt paléontologique et plus particulièrement paléobotanique vers une activité de recherche en amateur.
C’est ainsi qu’il s’intéresse tout particulièrement à la métrologie de la diversité floristique du site de Vaulnaveys-le-Bas pour mieux comprendre ce paléoenvironnement et aussi à la taphonomie qui représente l’étude des processus qui interviennent depuis la mort des organismes jusqu'à leur fossilisation ainsi que les conditions de formation des assemblages fossiles. Deux articles traitant de ces sujets ont été soumis à des revues spécialisées.
Pour renforcer l’information sur ce gisement d’exception, il créa, fin 2017, un site internet : paleovaul.fr. Il est aussi membre actif de la Société Linnéenne de Lyon.
Collections présentes au Muséum de Grenoble :
Collection de paléobotanique du Carbonifère
Publications :
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